L’incarnation de Jésus
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Il y a quelques jours, j’ai entendu un message sur Facebook qui m’a interpelée.
Selon le titre, peut-être pensez-vous que ce message est pour Noël, mais non, c’est pour aujourd’hui.
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De toute éternité Jésus était avec Dieu, Il était/est la Parole, par laquelle le monde, l’univers a été créé. Il était dans la gloire, la splendeur des cieux, la magnificence, régnant avec le Père et le Saint-Esprit sur tout, avec puissance et autorité.
Puis Jésus s’est dépouillé lui-même, par un libre choix, de toute sa gloire et de son pouvoir, pour être réduit à une toute petite cellule qui est venue fertiliser une jeune fille, Marie.
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Réalisons-nous ce que cela a signifié pour Jésus de renoncer à tout, de venir sur terre et vivre avec nos limites, nos souffrances, nos luttes et de ne plus vivre avec les honneurs, la gloire, la reconnaissance, de ne pas être compris, mais à la place, Il a accepté d’être insulté, de souffrir par la main des hommes et d’être abandonné de ses disciples.
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On parle toujours de son sacrifice à la croix, mais avant, il y a eu ce sacrifice de se dépouiller de tout ce qui était dans sa position de fils de Dieu, créateur, maître des cieux et de la terre.
Oui ! Jésus a fait ce choix de quitter le ciel et la gloire, pour venir s’identifier à notre condition de vie dans un monde perdu. Pendant 9 mois, il a grandi, confiné, dans le ventre de sa mère, pour enfin naître comme la plupart des bébés, mais sans sage-femme, sans stérilité et couché dans une crèche. C’est Noël.
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Dans notre confinement, nous sommes un peu dépouillés de nos habitudes, notre liberté, rejoignant, à une toute petite échelle, la situation de certains chrétiens, emprisonnés pour leur foi.
Jésus a fait cela, pour nous, pour apporter la justice sur la terre, l’amour, le pardon, la réconciliation ; non par la violence, la guerre ou la tromperie mais en s’humiliant lui-même, en prenant une forme humaine, en devenant semblable à nous.
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Nous lisons dans Esaïe 42:1-4, Voici mon serviteur, que je soutiendrai, mon élu, en qui mon âme prend plaisir. J’ai mis mon Esprit sur Lui ; Il annoncera la justice aux nations. Il ne criera point, Il n’élèvera point la voix, et ne la fera point entendre dans les rues. Il ne brisera point le roseau cassé, et Il n’éteindra point la mèche qui brûle encore ; Il annoncera la justice selon la vérité ; Il ne se découragera point et ne se relâchera point, jusqu’à ce qu’Il ait établi la justice sur la terre.
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Jésus est venu vivre dans notre situation afin de pouvoir compatir à notre faiblesse, nos souffrances, nos douleurs. Il les a prises sur la croix pour nous en délivrer. Il compatit avec ceux à qui l’on ne fait pas justice, qui sont courbés injustement par la souffrance tant physique que morale. Il vient sans bruit, dans le silence, la solitude, là, dans notre chambre pour nous encourager, nous consoler, nous redresser par son amour, sa vie et sa guérison.
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Maintenant, Il est de nouveau au ciel, mais plus comme avant, Il est avec son corps, les plaies dans ses mains et ses pieds et sur son côté. Il est là-haut avec notre humanité, nous préparant une place pour que nous soyons avec Lui pour l’éternité.
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A nous, qui avons ce privilège d’être dans un pays où règne la justice, la paix, la sécurité, est la responsabilité de marcher dans les pas de Jésus, en nous dépouillant de tout ce qui encombre nos vies, pour que nous puissions nous approcher de ceux qui souffrent, sont brisés, courbés, subissant l’injustice et leur apporter l’amour et le réconfort de Jésus.
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Annette C.